Pour le meilleur et pour le pire (Part 2)

Rebonjour à tous,

Où en étais-je? Ah oui, nous venions de débarquer de ce qui était officiellement le voyage le plus long que nous avions à faire dans tout le voyage. 8 heures d'autobus (chinois) c'est quand même pénible. Nous avions prévu que l'autre que nous devions faire tout de suite après (dans la même journée…) serait un peu plus court, mais surtout, nous avions une chance d'être en train de nuit, ce qui rend l'expérience plus plaisante (on ne voit pas les beau paysages, mais après 8 heures d'autobus,  le paysage tu l'as ou j'ai promis à Christine de ne pas nommer sur le blog). Nous arrivons à la gare, espérant que le train et l'autobus soit au même endroit, mais non, ça serait si simple, surtout pour une ville dont la fonction est de servir de transfert !

CLIQUER ICI pour les photographies du trajet de Panzhihua.

Mais je m'égare. Le train était à une autre station et c'était l'option la plus intéressante. Donc, nous prenons un taxi. Nous n'avions pas prévu la quasi heure pour s'y rendre mais bon. Arrivé là-bas, surprise, il n'y a plus de ticket, il n'en reste que pour le lendemain, de nuit, mais sans lit… ni siège !  Je prends ici un moment pour vous clarifier que vous ne voulez pas être sans siège dans un train.  Nous l'avons fait une fois 3-4 heures et c'est très pénible comme expérience, écrasé dans un coin, entouré de chinois (ce n'est pas raciste, c'est un fait que plusieurs sentent mauvais, fume et crache par terre à côté de toi). Évidemment, nous avons décidé de rebrousser chemin et prendre l'option autobus. En bon québécois, c'est pas vargeux, mais c'est mieux qu'une claque dans face (ah, mes chère racine). Une heure plus tard, de retour à la gare d'autobus, nous réalisons qu'il n'y a plus de billet non plus pour l'autobus avant le sur-lendemain. Cela, ce n'était pas prévu. La meilleur option qui nous reste, au risque de perdre deux jours dans une ville merdique, c'est d'accepter que nous passerons 13 heures dans un train sans siège. Un record personnel du pire transport dans ma vie !

Nous avalons donc douloureusement la pilule, 1 heure pour retourner à l'autre gare, et nous voilà fixé pour un voyage d'enfer.  Je vais sauter ici la soirée passé à Panzhihua, mais je dois souligner que grâce à l'organisation de Christine, nous avons trouvé un bel hôtel vraiment pas cher qui nous a permis au moins de nous reposer, ce qui a réduit de beaucoup le traumatisme de cet expérience.  Merci Christine, je t'aime !

Le lendemain, nous sommes parti à l'aventure… Treize heure très pénibles. Au début, tout allait bien, nous avions quand même une belle place à quatre, dans un petit compartiment, quasiment en privé que nous avons du céder tranquillement. Bon nous avions quand même plus de place qu'un chinois moyen, mais nos standards occidentaux étant ce qu'ils sont, nous étions loin du confort. Nous avions pris une habitude de rotation d'à peu près 15 minutes car pendant les 8 dernières heures au moins, je n'ai pu trouver de position confortable et ce n'est pas faute d'avoir essayer. Nous avons tout de même survécu et je peux dire que je sors grandi de cet expérience (j'ai beaucoup moins le goût d'être difficile en transport, déjà que je ne l'étais pas trop).

Pour terminer ce blog, car croyez-le ou non il m'en reste encore à raconter des histoire sur nos transport en Chine, puisque Maxime et Rachel se sont fait un plaisir de se moquer de moi sur leur blogue, je me permet cet histoire qui les met tout les deux en valeur. Maxime joue sur son I-Pod et un chinois près de lui, après plusieurs minutes de contemplation, se lance et lui demande combien son I-Pod lui a coûté. Évidemment, Maxime à considéré que c'était le prix du film qu'il écoutait que l'homme voulait (tel père tel fils, c'est comme se faire payer en lunette) ce qui était sûrement le dernier des soucis de ce pauvre homme qui a osé nous parler et qui s'est probablement dis par la suite qu'un occidental s'est foutu de sa gueule. Rachel, pour sa part, à voulu rire de Maxime sur leur blogue, mais finalement a prouvé qu'elle non plus n'avait rien compris à ce qui se passait en écrivant l'histoire !

Je vous salut bien bas et à très bientôt