2.16.2011

Pour le meilleur et pour le pire: les transports (part 1)

 
Bonjour à tous,

Nous sommes revenus de notre voyage au Yunnan, Sichuan et Shanghai. Ayant eu un accès assez limité à Internet et étant trop paresseux pour profiter des moments que j’aurais eu pour écrire, nous avons un voyage complet à raconter. J’ai pensé le faire sur un modèle un peu différent que de le faire chronologiquement. Je le ferai par thème, ce qui pourrait montrer des parallèles intéressant.

Je commencerai donc par les transports qui furent une source d’irritation grandissante. Premier voyage, de Tianjin à Kunming dans le sud du Yunnan, tout a bien été, à par un petit arrêt surprise dans un aéroport relais au Hunan qui a fait du bien à la limite pour se dégourdir les jambes.

Deuxième voyage, de Kunming à Dali. Une fois encore, beau voyage d’à peu près 5 heures en autobus, rien à redire, l’autobus était propre, confortable, seule ombre au portrait, nous sommes arrivés tard, donc plus de soleil et aucune lumière dans l’autobus, j’ai donc dû passer la dernière heure sans lire et faire du Fa dai (terme chinois pour regarder dans le vide)

Troisième déplacement, petite randonnée de 3 heures, de la petite bière pour les grands voyageurs que nous sommes devenus… Sauf que l’autobus était plutôt inconfortable (c’est en fait un minibus, un genre d’autobus, mais plus cheap et plus coincé), que nous sommes pris à l’arrière (ce qui implique que l’on sent plus les bosses, avec très peu de place). En plus, à cause de trafic monstre, le petit 3 heures est devenu 5. C’est dans ces moments que l’on réalise tout l’impact de la relativité. Si je m’étais préparé psychologiquement à 5 heures, le voyage m’aurait semblé correct. Puisque je m’attendais à 3 heures, le deux supplémentaire semblait en être 4, toujours dans un contexte d’inconfort relatif (ce que nous verrons un peu plus loin :) )

Quatrième fois, entre Lijiang et Panzhihua (ville relais qui sert uniquement à faire le transfert pour aller à Leshan) au moment de l’achat des billets, je demande s’il est possible d’avoir un gros autobus. Pas de problème. Bon l’autobus n’est pas aussi beau que les premiers que nous avons pris, mais surtout, Christine et moi sommes encore pris dans les derniers bancs, les plus inconfortables. Là je suis de mauvaise humeur car cette fois-ci nous avons entre 8 et 10 heures à faire… Je commence à ce moment à me dire qu’à chaque nouveau transport, les choses empires (ce qui s’avère quand même vrai si on regarde la suite…) La quasi-totalité du trajet c’est fait dans les montagnes, sur des route pleine de bosse et de trou, au point ou à certains moments nous devions quasiment arrêter au complet pour passer sans briser l’autobus ( son moteur semblait sur le point de lâcher à quelque reprise, nous avons même dû arrêter au garage pour vérifier, mais ça c’est un détail). Ces problèmes routiers sont le résultat d’un énorme tremblement de terre qui s’est produit il y a quelques années au Sichuan. Les routes sont toujours dans un état lamentable et je doute fort que les coins reculés dans lesquels nous avons passé font parti des priorités de reconstruction.

Je reste quand même quelqu’un d’optimiste et je vous dirai que malgré tout cela, c’est le voyage qui nous a offert les plus belles vu dans les montagnes et puisque cette fois je m’attendais à 10 heures et que nous l’avons fait en 8, j’ai eu l’impression que le voyage s’était quand même bien déroulé.

Une fois de plus mon texte est plus long que je l’espérais, je vous reviens demain pour la suite (eh oui ça continue à aller de mal en pis et le prochain transport mériterais un texte à lui seul!

Bonne journée

1 commentaire:

France a dit…

Très très belles photos.